Votre situation
Vous êtes parent et vous avez remarqué depuis quelques temps que votre enfant a des réactions inhabituelles ? Il/elle fait régulièrement pipi au lit, fait des cauchemars ou connaît des sautes d’humeur importantes ? Votre enfant est particulièrement agressif(ve) envers ses frères et sœurs et a de moins bons résultats à l’école ? Tous ces symptômes mis bout à bout vous laissent penser que votre enfant ne se sent pas bien ?
Un véritable mal-être ou une dépression chez un enfant, même en bas âge, peut s’avérer un peu compliqué(e) à diagnostiquer mais ce n’est pas si rare car il n’y a pas d’âge pour aller mal.
Cette fiche vous apportera quelques réponses pour prévenir et détecter les signes de mal-être et/ou de dépression chez votre enfant. Vous serez également redirigé(e) vers des associations et des structures spécialisées qui pourront vous aider.
Déprime, dépression, mal-être : où est la limite ?
Il existe bel et bien des différences entre ces trois états : dépression, déprime et mal-être.
Ces états peuvent être difficiles à détecter chez votre enfant car, d’une manière générale, les humeurs maussades ou sautes d’humeur sont considérées comme « normales » à certains âges. Sachez néanmoins que la dépression va affecter plus rapidement votre enfant d’un point de vue physique car les jeunes et les plus petits sont plus vulnérables que les adultes dans le cas d’une dépression.
La dépression
La dépression est une maladie mentale qui peut prendre plusieurs formes et toucher les grands comme les petits. Elle entraîne une souffrance et une gêne importantes, dont le soin nécessite une prise en charge par un professionnel compétent. Cette maladie peut apparaître petit à petit et s’installer doucement en provoquant du surmenage et une grande fatigue. Attention, ce n’est ni une fatalité, ni une faiblesse de caractère !
La dépression chez l’enfant est fréquente et bien souvent masquée par des troubles du comportement. Comme les adultes, les petits peuvent en être touchés : selon une étude d’UNICEF France réalisée en 2014 sur des enfants de 6 à 18 ans, 36,5 % d’entre eux sont en profonde souffrance psychologique. Un état qui risque fortement d’évoluer vers une dépression.
Selon une étude de l’INPES menée en 2010, 7,5 % des 15-85 ans avaient vécu un épisode dépressif caractérisé au cours des 12 derniers mois, avec une prévalence beaucoup plus importante chez les femmes que chez les hommes. Près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie.
Contrairement aux idées reçues, les enfants âgés de moins de 6 ans sont aussi susceptibles de souffrir de troubles dépressifs dès leur plus jeune âge. Cette période de l’enfance est souvent associée à l’insouciance et à l’allégresse du tout-petit. Encore récemment, les enfants de moins de 6 ans étaient considérés comme « immatures » affectivement et émotionnellement pour se retrouver dans un état dépressif. Cette notion de dépression chez l’enfant est depuis peu de mieux en mieux acceptée chez les psychiatres qui adaptent la prise en charge.
La déprime
Très souvent, on confond la déprime avec la dépression. Ce passage à vide correspond plutôt à un coup de blues ou à une baisse de moral. On connaît tous des hauts et des bas au quotidien, même nos enfants ! A la différence de la dépression qui est une maladie nécessitant un traitement et un accompagnement par un médecin, la déprime est un état passager, de courte durée et non pathologique. Si cet état perdure, n’hésitez pas à consulter un(e) spécialiste.
Le mal-être
Enfin, le mal-être est plutôt un sentiment général de malaise. C’est l’étape qui peut précéder la dépression chez l’enfant comme chez l’adulte mais dont les symptômes et manifestations ne sont parfois pas repérables immédiatement.
Comment se manifestent les symptômes chez mon enfant ?
Les symptômes d’une dépression peuvent se retrouver aussi bien chez un adulte que chez un enfant. De manière générale, le stress et les troubles alimentaires peuvent conduire votre enfant à avoir régulièrement des maux d’estomac et des changements de poids. Soyez attentif(ve) au comportement de votre enfant car leur manifestation peut être plus compliquée à déceler chez les plus jeunes ou les plus petits.
Votre enfant est tout le temps dépité(e)
Il/elle a tout le temps l’air triste, vous donne l’impression que le poids de tous les malheurs du monde est sur ses épaules ?
Votre enfant n’a envie ni de s’amuser ni de jouer
Les jeunes, et même les plus petits, ont besoin de s’amuser pour se dépenser, pour s’épanouir, pour grandir et pour mieux comprendre et appréhender leur environnement. Refuser de faire un jeu ou ne pas avoir d’occupations amusantes est un signe qui peut être alarmant chez un enfant.
Votre enfant n’a plus d’appétit ou, au contraire, mange énormément
Il/elle a changé récemment ses habitudes alimentaires ? Vous avez l’impression de le/la forcer à finir son assiette à chaque repas parce que votre enfant n’a plus d’appétit et maigrit à vue d’œil ? Ou à l’inverse, votre enfant mange des quantités beaucoup plus importantes que d’habitude et grossit de jour en jour au point de frôler l’obésité ?
Les déséquilibres du rythme alimentaire et les changements de poids sont des signes qui doivent vous alerter sur le mal-être, voire l’état dépressif dans lequel peut se trouver votre enfant.
Votre enfant préfère passer ses journées au lit
Se lever le matin pour aller à l’école devient une véritable source de conflit entre votre enfant et vous, parce qu’il/elle ne veut plus aller à l’école ? Rester au lit toute la journée est devenu un de ses passe-temps favoris et vous n’en comprenez pas la raison ? Vous sentez une réelle perte de motivation dans tout ce qu’il/elle veut, doit entreprendre ou réaliser dans la journée ? Votre enfant se néglige et se lave de moins en moins souvent. Garder les mêmes vêtements plusieurs jours d’affilée ne le/la dérange pas ?
Votre enfant est extrêmement stressé(e)
Son cœur bat la chamade ? Vous avez remarqué de l’eczéma sur son corps ? Votre enfant a souvent les mains moites et peut être amené(e) à faire des crises d’angoisse ? Cette anxiété et ce stress vous semblent inhabituels chez votre enfant ? Ces angoisses peuvent se manifester dans de nombreux aspects de sa vie quotidienne : au moment d’aller à l’école, rester seul(e) dans sa chambre ou à la maison, se retrouver avec ses amis, prendre les transports en commun seul(e) ou accompagné(e), prendre l’avion, le train ou la voiture, faire ses activités parascolaires, etc.
Vous avez également remarqué que ses angoisses donnent naissance à des troubles obsessionnels compulsifs ?
Certaines manies deviennent des rituels qui peuvent rapidement empoisonner la vie de votre enfant. L’origine des troubles obsessionnels compulsifs (TOC), encore méconnue aujourd’hui, peut être d’ordre génétique, familial ou biologique et n’est donc pas forcément à l’origine d’un état de mal-être ou d’une dépression. Cependant, tous ces symptômes ajoutés les uns aux autres, et l’apparition soudaine de TOC chez votre enfant doivent vous alerter sur sa condition.
Votre enfant est constamment fatigué(e)
Il/elle n’a plus d’énergie pour faire quoi que ce soit ? Vous aider dans les tâches ménagères, faire ses devoirs ou se rendre à ses activités parascolaires lui demande à chaque fois un effort surhumain et vous ne comprenez pas l’origine de cet épuisement ? Il/elle vous donne aussi l’impression d’être constamment lassé(e) de tout ?
Votre enfant n’est plus attentif(ve) en classe
L’école vous a fait part de problèmes de comportement en classe ? Votre enfant a de plus en plus de mal à être attentif(ve), à se concentrer, surtout quand il s’agit de faire ses devoirs ?
La dépression chez l’enfant et chez l’adulte, c’est pareil ?
Votre enfant ne va pas ressentir les mêmes sentiments qu’un(e) adulte en dépression. Vous avez sûrement remarqué qu’il/elle est plus agressif(ve) ces derniers temps ou qu’à l’inverse, votre enfant s’est complètement replié(e) sur lui/elle-même ? C’est une manifestation tout à fait normale d’un état dépressif chez votre petit(e).
Les signes d’une dépression chez l’enfant peuvent annoncer un trouble de la bipolarité. Demandez conseil à votre médecin généraliste ou à votre pédopsychiatre.
Des changements de comportements flagrants
Contrairement aux adultes, les enfants ne savent pas comment gérer certains sentiments ou certaines situations. Avoir une attitude agressive ou renfermée est une manière pour eux de gérer leur dépression et, dans un sens, de se protéger.
Le comportement agressif se manifeste plutôt chez les garçons alors que les filles vont se replier sur elles-mêmes, vont se confier beaucoup moins souvent et ne plus parler de leurs soucis. N’oubliez jamais qu’un souci qui peut vous paraître anodin peut être très angoissant pour votre enfant, voire être « l’arbre qui cache la forêt ».
Des signes physiques notoires
Le corps des enfants se révèle être un véritable détecteur de symptômes dépressifs. Votre enfant va somatiser et son corps exprimera ses angoisses physiquement. Douleurs intestinales fréquentes, maux d’estomac à répétition, maux de tête, démangeaisons incessantes, autant de signes qui confirmeront l’état de vulnérabilité dans lequel se trouve votre enfant.
Une dépression chez l’enfant aura une influence beaucoup plus immédiate sur son corps que sur celui d’un(e) adulte.
Jouer ne l’intéresse plus
Les enfants apprennent à découvrir le monde qui les entoure par le jeu. Ils parviennent à structurer leur environnement et à intégrer certains sentiments. Si votre enfant est dépressif(ve), il/elle n’arrivera pas à gérer ses sentiments. Le jeu est une étape cruciale pour l’épanouissement de votre enfant : c’est un exutoire qui éveille ses fantasmes et ses plaisirs. Un état dépressif peut le/la conduire à perdre le goût de l’exploration et de l’apprentissage par le jeu. Votre enfant peut aussi avoir un sentiment d’insécurité dans son environnement qui le pousse à ne plus vouloir jouer.
Dans de nombreux cas, arrêter de jouer est un premier signe de dépression chez l’enfant, notamment chez les moins de 10 ans. Après cet âge, l’enfant entre dans la phase de la puberté et c’est normal qu’il/elle joue moins souvent.
Comment réagir face à votre enfant en dépression ?
Souvent, vous pouvez vous sentir impuissant(e) en tant que parent, ou même coupable de la situation de votre enfant. N’oubliez pas que votre enfant absorbe le mal-être et le stress de son entourage.
Faites votre possible pour rester calme et adopter la conduite suivante :
- Essayez d’instaurer le dialogue : posez-lui des questions sur sa journée, ce qui s’est passé à l’école, s’il/elle connaît l’origine de son mal-être… Montrez-vous ouvert(e) et évitez tout jugement de valeur quand vous discutez avec votre enfant. Ce rapprochement vous permettra de découvrir la cause de ce mal-être ou de cette dépression.
- L’important est de lui montrer que vous êtes là pour l’écouter, laissez votre enfant vous parler sans l’interrompre, vous faire part de ses sentiments, ses angoisses. Ne cherchez pas forcément à répondre à ce qui vous est confié dans l’immédiat car cela pourrait être interprété comme une forme de reproche. Votre enfant a peut-être simplement besoin de se confier à vous sans pour autant attendre une réponse ou un commentaire en retour. Précisez-lui tout de même que vous serez toujours là s’il/elle a besoin de conseils.
- Manifestez-lui votre amour sans compter ! Câlins, baisers, compliments, votre enfant a besoin d’être rassuré(e), valorisé(e), encouragé(e) pour se sentir mieux. Soyez aussi présent(e) physiquement à ses côtés pour le/la soutenir au quotidien.
Mon enfant adopte des conduites à risques
Il/elle vous donne l’impression de se mettre en danger et de ne pas évaluer les risques et conséquences de ses actes ? Les prises de risques chez les jeunes sont valorisées et suscitent souvent de l’admiration de la part de leurs amis. L’enfant, et surtout l’adolescent, cherche à se prouver qu’il/elle est capable de changer sa propre image. La prise de risque et la mise en danger sont synonymes de courage dans son esprit et celui de son groupe d’amis. Transgresser l’interdit, aller au-delà des limites, et défier l’autorité peut augmenter son estime de soi. Quoiqu’il en soit, c’est une manière pour votre enfant de lancer un appel à l’aide aux adultes, alors action, réaction !
Voici quelques clés pour reprendre le dessus lorsque votre enfant adopte des conduites à risques.
Votre enfant consomme des substances illicites
Chercher à le/la raisonner ne sera pas la solution. L’important est de maintenir la confiance qui règne entre votre enfant et vous.
Votre enfant a fait une (ou plusieurs) fugue(s)
La fugue se caractérise par un départ inattendu du domicile, souvent sans but précis et généralement de courte durée. C’est un moyen pour votre enfant de se cacher et de se renfermer sur lui/elle-même pour ne plus avoir à se confronter à son foyer familial. Très souvent, un enfant qui fugue a déjà subi des ruptures : divorce ou séparation des parents, abandon, placements multiples, carence affective, etc.
Contactez immédiatement la police puis le 116 000 Enfants Disparus pour signaler que votre enfant a fugué. Une fois qu’il/elle sera de retour à la maison, laissez place au dialogue dans le calme et surtout, rappelez-lui à quel point vous l’aimez.
N’hésitez pas à lire notre fiche sur le sujet qui vous donnera des conseils précis pour aborder cet épisode ici.
Votre enfant devient violent(e) envers son entourage
La violence est une manière d’exprimer un mal-être chez l’enfant comme chez l’adulte. Ne répondez pas par la violence lorsque votre enfant se montre agressif(ve) mais demandez- lui plutôt d’expliquer ce qu’il/elle ressent et ce qu’il/elle a voulu exprimer par cet acte. Restez calme lorsque vous discutez avec votre enfant, cela le/la poussera à diminuer son degré d’agressivité envers vous sur le moment.
Votre enfant a des pratiques agressives envers lui/elle-même
Vous avez remarqué des scarifications sur le corps de votre enfant ? Discutez-en avec lui/elle et si vous sentez que la discussion ne mène à rien, ne tardez pas à consulter une association spécialisée ou un pédopsychiatre. Faites en sorte de maintenir votre enfant en sécurité et de ne pas le/la laisser seul(e).
Votre enfant ne cherche qu’à tester des sports extrêmes
La quête de sensations extrêmes peut être une forme d’exutoire pour votre enfant s’il/elle se sent mal ou déprimé(e). Discutez-en avec votre enfant pour mieux comprendre le plaisir que ces sports peuvent lui procurer et essayez de lui expliquer calmement les risques qu’ils présentent. Soyez ferme et sachez dire non quand cela vous semble nécessaire. Votre enfant a besoin de repères, et lui donner des limites l’aidera à sortir de cette situation.
Si vous prenez contact avec un(e) pédopsychiatre, n’oubliez pas d’évoquer ce besoin incessant de pratiquer des sports extrêmes.
Votre enfant se met en danger
Rapports sexuels non protégés ? Conduite dangereuse au volant ? Jeux d’évanouissement ? Tentatives de suicide ? Encore une fois, le dialogue est la priorité. Si vous sentez que votre enfant se braque, n’hésitez pas à recourir à une personne extérieure, proche ou professionnelle, en qui votre enfant a confiance pour dialoguer et le/la faire prendre conscience des dangers et des conséquences de ces prises de risques. Dans vos paroles, veillez à condamner l’acte lui-même et non pas votre enfant, en faisant preuve d’autorité mais sans être dans la répression.
Mon enfant présente des troubles alimentaires
Vous avez remarqué des troubles alimentaires évidents chez votre enfant ?
Calculer son indice de masse corporelle pourra vous aider à confirmer un état d’anorexie, de boulimie ou de surpoids voire d’obésité. Il vous suffit de diviser le poids de votre enfant en kilogrammes par sa taille en mètre carré. Un(e) enfant dont l’IMC est inférieur à 16 est en état de sous poids voire de dénutrition. Alors qu’un(e) enfant avec un IMC situé entre 25 et 30 est en surpoids ou tend vers l‘obésité.
L’anorexie
Depuis quelques temps, votre enfant se restreint drastiquement dans sa consommation alimentaire, il ou elle perd du poids à vue d’œil, compte sans cesse les calories dans ses aliments, manifeste une hantise de grossir et va jusqu’à se faire vomir, même occasionnellement. Votre enfant souffre peut-être d’anorexie, ce trouble alimentaire est une des manifestations de la dépression chez l’enfant.
La boulimie
Contrairement à l’anorexie, la boulimie se traduit par un besoin irréfrénable de manger constamment des quantités importantes de nourriture, jusqu’à faire des « crises de gavage ». Un enfant boulimique va se jeter sur la nourriture à tout moment de la journée de manière impulsive et ingurgiter des quantités d’aliments avec excès. Ces crises peuvent conduire à des malaises physiques et psychologiques, qui vont pousser votre enfant à se faire vomir.
La boulimie est un trouble alimentaire grave qui est en augmentation depuis une vingtaine d’années chez les enfants de moins de 15 ans.
Mon enfant a des addictions
L’état dépressif ou de mal-être de votre enfant peut aussi se traduire par des addictions ou de dépendances.
Cannabis, cocaïne, crack, héroïne, ecstasy, psychotropes, jeux en ligne, cyberdépendance… toutes les addictions sont des signes évidents de dépression ou de mal-être profond.
Où trouver de l’aide ?
Les structures suivantes pourront vous écouter et vous conseiller, vous et votre enfant, sur le mal-être et/ou la dépression :
- L’association PHARE Enfants-Parents au 01 43 46 00 62 (prix d’un appel local) du lundi au vendredi de 10h à 17h. Cette ligne d’écoute est destinée aux enfants confrontés à des situations de mal-être, dépression ou volonté de suicide mais aussi aux familles des victimes.
- L’association Centre Jean Bergeret regroupe les activités suivantes : centre d’information régional sur les drogues et les dépendances, centre régional de prévention des conduites suicidaires, pôle d’écoute et de prévention, pôle de ressources d’intervention en milieux scolaires. Vous pouvez contacter l’association au 04.27.18.79.51 ou par e-mail à irjb@arhm.fr
- Si votre enfant a subi des violences sexuelles qui ont donné lieu à une dépression ou un mal-être profond, contactez le Collectif Féministe Contre le Viol au 0800 05 95 95 (prix d’un appel local) du lundi au vendredi de 10h à 19h ou sur cfcv.asso.fr
- La ligne d’écoute destinée aux adolescents et leurs familles Allô Ecoute Ado au 0 800 506 692 (gratuit depuis un poste fixe et prix d’un appel local à partir d’un mobile) du lundi au samedi de 17h à 20h ou sur alloecouteado.org.
- Pour trouver un(e) pédopsychiatre près de chez vous sur le site Ameli ici.
- L’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire (INJEP), qui se compose d’un observatoire de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative ainsi que d’un pôle de ressources et d’expertise, pourra répondre à vos questions et vous rediriger vers des professionnels. Vous pouvez contacter l’INJEP au 01 70 98 94 00 (prix d’un appel local), par mail contact@injep.fr ou sur injep.fr
Pour aller plus loin
Cette bibliographie vous aidera à mieux comprendre la dépression et le mal-être chez votre enfant mais aussi les manifestations de ces états (addictions, violences, etc.) :
Dépression :
- Coup de blues de Sylvie Sargueuil-Chouery (La Martinière Jeunesse)
- Faire face à la dépression de Charly Cungi et Ivan-Druon Note (Retz)
- Guérir la souffrance psychique de Jean-Pierre Olie (Odile Jacob)
- La dépression, guide à l’usage des patients et de leur entourage de Philippe Nuss et Maurice Ferreri (Bash)
- Les nuits de l’âme : guérir de la dépression de David Gourion et Henri Lôo (Odile Jacob)
- Votre adolescent vous inquiète ? de la Fondation de France (UNAFAM)
Conduites à risques :
- Ado à fleur de peau. Ce que révèle son apparence de Xavier Pommereau (Albin Michel)
- Ados en vrille, mères en vrac de Xavier Pommereau (Albin Michel)
- Comprendre et soigner la crise suicidaire de Laurent Morasz et François Danet (Dunod)
- L’adolescence scarifiée de Xavier Pommereau, Michaël Brun et J.P Moutte (L’Harmattan)
- L’envie de mourir, l’envie de vivre, un autre regard sur les adolescents suicidants de Patrick Alvin (Doin/Lamarre)
- Le suicide et sa prévention de Batt-Moillo & Jourdain (NSP)
- Nos ados.com en images – comment les soigner de Xavier Pommereau (Odile Jacob)
- Pour nos ados, soyons adultes de Philippe Jeammet (Odile Jacob)
- Sous l’entonnoir de Sibylline et Natacha Sicaud (Delcourt Mirages)
- Suicides et tentatives de suicide de Philippe Courtet (collectif) (Flammarion)
- Un corps en trop de Fabrice Meddour, M.N. Pichard et A. Souchard (Narratives)
Cette réponse a été rédigée par l’équipe de la Fondation pour l’Enfance.