Chaque année en France, en moyenne 223 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences conjugales dans ses formes les plus graves (violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint).
143 000 enfants vivent dans un foyer où une femme a déclaré être victime de violences physiques et/ou sexuelles de la part de son conjoint ou ex-conjoint. 42% de ces enfants ont moins de 6 ans. (Données Observatoire National des Violences faites aux Femmes)
« Tout enfant qui assiste à des violences conjugales est présumé.e victime » affirme Mme Rossignol. En effet, l’exposition à la violence conjugale représente des risques pour les enfants : problèmes de santé (retard de croissance, allergies, troubles ORL, troubles psychosomatiques, etc), troubles de l’adaptation, de la concentration et du comportement.
Afin d’agir en prévention de ces violences indirectes envers les enfants, un partenariat a été signé début mars entre le 119, numéro d’appel et de prise en charge des enfants en danger ou en risque de l’être et le 3919, dispositif de prise en charge des femmes victimes de violences conjugales. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan interministériel de lutte contre les violences faites aux enfants initié en novembre 2016 par Madame la Ministre Laurence Rossignol.
Pour en savoir plus sur les conséquences de l’exposition des enfants aux violences conjugales, consultez le rapport d’étude de L’Observatoire National de l’Enfance en Danger ici
- Les enfants, victimes collatérales des violences conjugales - 9 mai 2017
- Le droit aux loisirs - 3 octobre 2016
- Les droits de l’enfant handicapé - 3 octobre 2016
- Le droit d’être protégé contre les mauvais traitements - 3 octobre 2016
- Le droit à la protection de ta vie privée - 3 octobre 2016
- Le droit à la liberté d’opinion - 3 octobre 2016
- Le droit à un nom et à une nationalité - 3 octobre 2016
- Le droit au bien-être - 3 octobre 2016
- Le droit à la non-discrimination - 3 octobre 2016